Comme j'aime à le dire de temps en temps, le judaïsme est subversif. Il percute nos idées assimilées de longue date, y compris les plus évidentes et y compris celles se propageant à grande vitesse au sein de la communauté juive.
La fête de Hanoukka et ses commentaires nous donnent l'occasion de regarder d'un oeil critique un des événements les plus consensuels de ladite communauté: la révolte du Ghetto de Varsovie.
Les faits sont connus: début 1943, alors que les déportations nazies ont déjà envoyés vers les camps de la mort plus de 300 000 Juifs du Ghetto, un groupe d'insurgés choisit de prendre les armes et de résister. Le 19 avril, les SS prévoient de reprendre la main en 3 jours; ce n'est que le 16 mai que la révolte est écrasée.
Du point de vue symbolique, cette révolte a été magnifiée par toutes les institutions, à commencer par l'Etat d'Israël, voulant lutter contre l'idée que les Juifs avaient été menés "à l'abattoir comme des moutons" (nous reviendrons sur cette expression). Lors de l'institution d'un jour de commémoration de la destruction des Juifs d'Europe en 1951, le nom complet défini a été Yom HaShoah veHaGuevoura, Jour de la Shoah et de l'Héroïsme, pour bien rappeler aux premiers citoyens israéliens que leur attitude ne pouvaient que s'inspirer des héros du Ghetto afin d'éviter une nouvelle Shoah et rejeter toute attitude néfaste de passivité.
La révolte du Ghetto de Varsovie est également commémoré tous les ans par les institutions juives à travers le monde (notamment par le CRIF en France) avec un champ sémantique similaire: "ne pas se laisser faire, prendre les armes, résister et ne plus se résigner comme l'ont fait de trop nombreux Juifs dont le comportement a été façonné par l'exil, les persécutions et parfois l'intellectualisme".
Maintenant une question: que peut-on dire de la Révolte du Ghetto de Varsovie si l'on se place du point de vue du judaïsme et de la tradition juive ? Quelle place le judaïsme accorde-t-il à l'héroïsme du type de celui qui a été déployé par Anielewicz et les siens ?
Appuyons-nous, une fois n'est pas coutume, sur le commentaire de Yeshayaou Leibowitz sur la fête de Hanoukka (in. Les Fêtes Juives, éditions du Cerf). D'abord, il rappelle qu'il existe différentes sortes d'héroïsme. Celle qui est valorisée par la tradition, c'est celle consistant chez un individu à "faire triompher la conscience de ses obligations sur ses tendances naturelles et sur les pulsions qui agissent en lui". Conception de l'héroïsme bien mise en évidence par le célèbre aphorisme de Ben Zoma dans les Pikei Avot (4;1): "Ezehou Guibor ? Hakovech ete Ytzro" "Qui est le héros ? Celui qui maîtrise son instinct".
A côté de cela, l'héroïsme guerrier, la bravoure au combat, ne recueillent pas d'estime particulière de la part de la tradition juive, même si la guerre est un phénomène auquel elle s'intéresse logiquement. Leibowitz remarque même que l'héroïsme guerrier "est la forme d'héroïsme la plus triviale. C'est un fait empirique, en effet, que l'on rencontre fréquemment cette bravoure chez les hommes de toutes les civilisations, dans toutes les sociétés et à toutes les époques historiques".
Prendre les armes, c'est bien, mais ce n'est pas vraiment ce que la Thora impose lorsqu'elle nous demande d'être des héros. Plus prosaïquement, c'est de développer "les qualités qui consistent à maîtriser son appât du gain, du pouvoir, des honneurs ou de sa libido sexuelle (...) ces formes d'héroïsme, méprisées parce que difficile à atteindre, ne jouissent pas d'une grande attention dans les institutions éducatives où nous élevons et formons nos enfants."
Il y a donc une forme de malaise à vouloir absolument présenter une révolte désespérée, mais somme toute "classique", comme le paradigme de l'essence du judaïsme et d'un peuple juif fier de lui, libéré de ses réflexes culpabilisants.
Mais allons plus loin: n'y avait-il pas un devoir de mourir dignement ? N'est-ce pas scandaleux pour un peuple de se laisser "mener à l'abattoir" ? Leibowitz rappelle d'où vient cette expression. C'est le prophète Isaïe qui la prononce. Lorsqu'il décrit avec force le "serviteur de Dieu", caractérisé par des attributs qui sont considérés comme des vertus: "Maltraité, injurié, il n'ouvrait pas la bouche, pareil à l'agneau que l'on mène à l'abattoir, à la brebis silencieuse, une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n'ouvrait pas la bouche"(Is 53,7)
Leibowitz ne méconnaît pas l'incompréhension, voire le mépris dont ses populations non combattantes ont été l'objet, face cachée de la glorification des révoltés du Ghetto. Mais il la défend. Mieux, il la place à un niveau éminent:
"Relevons, une fois encore, l'un des signes les plus négatifs de notre situation psychologique, spirituelle, intellectuelle et morale dans ce fait qu'il y a parmi nous des gens qui rougissent du fait que nos pères et nos frères ont été assassinés en nombre considérable comme "bétail à l'abattoir", expression qui, aux yeux de la génération qui a créé l'Etat d'Israël en 1948, passait pour insultante et outrageante, considérant cette attitude comme l'expression de la conduite juive diasporique dont nous nous serions affranchis en revenant à la conception de l'héroïsme de nos ancêtres. Il nous faut ici réfléchir et contester avec la plus grande énergie cette tentative de critiquer des millions de juifs, hommes, femmes et enfants disparus dans la Shoah, parce qu'ils seraient allés à la mort sans combattre. En vérité, il n'y a pas de plus grande erreur que celle-là (...). Nous ne pouvons pas occulter le fait décisif que ces Juifs ont offert leur âme et sacrifié leur vie à cause de leur reconnaissance de leur devoir à l'égard de Dieu et de sa Thora. Bien sûr, chacun a le droit de ne pas s'identifier à cette métaphore du prophète Isaïe, mais que la chose soit claire, tout individu qui considère avec mépris ces millions de héros juifs qui sont allés à la mort tels "du bétail à l'abattoir" au nom d'une conception de la bravoure qui appartient à un domaine totalement différent ne peut se référer à des sources juives. Il est bon que cet homme sache que, par cette façon de voir, il s'associe à une conception de l'héroïsme partagée par les pires, et les plus misérables individus de la Gentilité, Gentilité où, au demeurant, ne sont pas rares ceux qui connaissent le sens véritable de la bravoure."
Essayons d'approfondir ce que dit Leibowitz: la résistance, du point de vue juif, s'incarne autrement que par le recours aux armes. Elle s'incarne par des comportements largement occultés par l'historiographie actuelle sur la Shoah, mais néanmoins extrêmement puissants. Il s'agit d'une résistance spirituelle, telle que celle minutieusement rapportée par des livres rares, tels que Responsa from the Holocaust ou Célébrations dans la tourmente (ed. Verdier). Résistance ardente de ces Juifs qui, au péril de leur vie, maintenaient ici le jeûne de Kippour, conservaient là contre toute explication rationnelle une volonté de respecter les prescriptions liées aux fêtes juives ou de ce Rabbi Hassidique qui le jour de Simhat Thora insista pour qu'avec ses hassidim, ils dansent au fond des fosses creusés pour eux par les nazis, en l'honneur de la Thora.
Porter au pinacle une démarche héroïque de bravoure guerrière qui n'a jamais rattaché son geste à un élan faisant référence à l'héritage spirituel du peuple juif (comme le démontre l'exemple de Marek Edelman, chef de la révolte après la mort d'Anielewicz, pour qui Israël, la Thora ou le peuple juif n'ont jamais eu aucune signification) est donc une forme de trahison envers ces millions de juifs dont l'intensité existentielle plus discrète a été nettement plus décisive pour la survie du peuple juif.
Difficile à entendre, compte-tenu de l'unanimité qui règne autour de la révolte du Ghetto... et pourtant, si la fête de Hanoukka nous enseigne quelque chose, c'est bien deux choses:
1) d'abord si l'on regarde attentivement, ce n'est certainement pas une lutte entre Juifs et Grecs. Mais avant tout une véritable guerre entre Juifs fidèles au message de la Thora et Juifs hellénisés. La guerre commença en effet lorsque Mattitiaou tua un Juif hellénisé qui avait osé faire un sacrifice à un Dieu de l'Olympe.
2) ensuite, que la lutte armée n'est valorisée que si son fondement s'identifie à une authentique volonté de faire vivre le message divin et l'héritage spirituel d'Israël. Témoin, la réticence avec laquelle les Sages de la tradition ont intégré la victoire militaire dans la célébration de la fête de Hanouka: mise en avant exclusive dans le Talmud et dans le rite du miracle de la fiole, refus d'intégrer le livre des Maccabées dans le canon biblique, etc...
Si nos dirigeants et intellectuels veulent être fidèles au message de Hanoukka et de la tradition juive en général, peut-être devraient-ils reconsidérer la façon dont ils exploitent et interprètent certains pans de l'histoire de notre peuple, à commencer par la Révolte du Ghetto de Varsovie.
6 commentaires:
Trop simple...Si je le reconnais la véritable bravoure réside dans la domination de ses instincts. La victoire sur les grecs constitue bien un évènement important auquel il convient de remercier D. (voir le texte de'Al Hanissim qui ne parle que de la victoire militaire et absolument pas du miracle de la fiole). Je te renvoie également à ma fiche de cours sur le site Melamed.fr (cours sur la signification de la fête de hanouca)
"Porter au pinacle (...) à l'héritage spirituel du peuple juif..."
L'exemple de Marek Edelman ne suffit pas à dire cela. Les révoltés du ghetto, bien que dirigé par un cadre de l'Hashomer Hatzaïr pouvaient avoir des motivations personnelles autres, qu'on ne peut réduire à l'appartenance politique de leur chef. Je pense que les ressorts affectifs, intimes qui jouent dans le dépassement de soi à l'œuvre dans l'héroïsme militaire sont très difficiles à évaluer et la dimension religieuse et spirituelle n'en était pas forcément absente.
"... est donc une forme de trahison envers ces millions de juifs (...) du peuple juif"
Dire cela, c'est considérer (à tort) que les millions de juifs morts dans les camps ont témoigné, de leur attachement existentiel à la tradition au cours de leur déportation / extermination. C'est vrai pour une partie. Mais faux pour une autre partie de ces juifs qui avaient renoncé depuis longtemps à la tradition et pensaient d'ailleurs que celle-ci ne les rattraperait jamais.
"2) ensuite, que la lutte armée n'est valorisée que si son fondement (...), refus d'intégrer le livre des Maccabées dans le canon biblique"
Tout à fait d'accord, mais dans ce cas, Hanouccah n'est pas l'antithèse de la révolte du Ghetto. Tout ton texte consiste à dire que l'instrumentalisation par le monde juif de la révolte du ghetto est inconsistante du point de vue de la tradition puisque elle valorise une lutte armée décarrelée de tout attachement au message divin. Cela contredit ta conclusion sur Hanouccah dans laquelle tu expliques que précisément, les rabbins du Talmud se sont montrés réticents à survaloriser la dimension militaire de cette fête. Cela veut bien dire que la révolte militaire des Maccabim n'est rien d'autre qu'une victoire militaire. Tout comme la révolte du Ghetto de Varsovie. Il n'y a pas d'opposition entre les deux.
Pour conclure :
La seule opposition qui me semble valable, ce n'est pas celle entre la révolte du Ghetto et celles des Maccabim. C'est celle entre l'instrumentalisation politique qui est faite de ces deux évènements. Alors que le mouvement national juif, et à sa suite les institutions communautaires actuelles très férues de mythes fondateurs, ont magnifié la révolte du Ghetto de Varsovie, les rabbins du Talmud se sont eux abstenus de valoriser la victoire militaire, préférant y substituer l'histoire de la fiole.
Mais là encore on peut nuancer :
- D'abord, la valorisation de la révolte du Ghetto a avant tout été le fait du mouvement national juif socialiste et laïc. Il est donc assez logique que ce mouvement ait souhaité valoriser la dimension nationale plutôt que la dimension religieuse.
- Si les rabbins du Talmud ont eu l'intelligence de ne pas valoriser la victoire militaire des Maccabim (en partie peut-être parce qu'elle conduit à la fusion du politique et du religieux et aux troubles politiques inhérents à ce type de régimes), d'autres après eux ne s'en sont pas privés. En particulier la droite révisionniste sioniste de Jabotinsky qui n'ont pas manqué d'invoquer la révolte des Maccabim à l'appui de leurs thèses nationalistes. En effet, la révolte du Ghetto, bien que plus récente, avait deux inconvénients : elle était le fait de mouvements de jeunesse de gauche et elle contredisait l'idée d'une mentalité diasporique soumise (les moutons etc.) très défendue par Jabotinsky qui voyait dans l'absence de résistance des juifs à leur propre extermination la justification d'un renouveau de l'homme juif fort, sur de lui même et dominateur (pour reprendre l'expression d'un autre).
Je te rejoins donc sur la critique légitime de l'instrumentalisation d'épisodes historiques par les institutions et t'accorde que les rabbins du Talmud étaient souvent bien plus fins que nos dirigeants communautaires.
Mais les évènements historiques ne se réduisent pas à l'instrumentalisation qui en est faite et ils sont en réalité mus par des ressorts plus complexes et contradictoires que tu ne semble le sous-entendre dans ton texte.
Merci Emmanuel et Yédidia pour vos messages.
Ils me font prendre conscience que j'ai été beaucoup trop rapide sur la fin de mon article.
Je ne remets pas du tout en cause le fait que la victoire militaire contre les Grecs constituent une dimension essentielle de la fête de Hanoukka. Comme tu le dis Emmanuel, elle est bien rappelée dans les textes de la prière quotidienne. En revanche, les commentateurs sont bien clairs sur le fait qu'elle n'est valorisée que parce qu'elle repose sur un fondement spirituel: la volonté de lutter contre l'assimilation sprituelle et l'incapacité de pouvoir pratiquer les Mitzvots. Comme tu le sais, à partir du moment où les Maccabim, après leur victoire, dévoient l'objectif spirituel préalable, les Sages du Talmud préfèrent ne pas en rajouter.
Cependant, c'est en cela que la guerre des Asmonéens et la révolte du Ghetto de Varsovie sont radicalement différentes. Celle-ci était essentiellement menée par des combattants laïcs désirant "mourir dignement". Et si je reconnais qu'il est malgré tout difficile de "sonder les coeurs" et d'être catégorique sur les motivations réels des révoltés, l'exploitation qui en a été faite par la suite ne peut que nous laisser dubitatifs: la référence à la révolte du Ghetto, contrairement à Hanoukka, est loin de faire apparaître une dimension spirituelle rattachée à la tradition juive, mais plutôt un concentré de nationalisme à l'occidental, mettant l'accent sur l'héroïsme au combat comme prototype du Juif nouveau. Je maintiens donc le fait que Hanoukka est bien l'anti-thèse de la révolte du Ghetto de Varsovie.
Dernière chose: je rappelle également que Hanoukka illustre un combat entre Juifs hellenisés et Juifs de la tradition.
Même si Jabotinsky refuse bien évidemment l'assimilation, il n'en reste pas moins que son sionisme est dénué de toute attache à la tradition talmudique. A partir de ce constat, il y a deux attitudes possibles lorsqu'on se trouve dans le camp du judaïsme et qu'on souhaite interpréter le mouvement sioniste laïc:
- celle du Rav Kook, privilégiant l'unité du peuple juif, qui consiste à construire une théologie de la rédemption qui donne au sionisme laïque un statut de pièce maîtresse du dispositif messianique
- celle de la population dite ultra-orthodoxe visant à lutter contre la création d'une identité israélienne et nationaliste, progressivement détachée de toute référence au judaïsme et ce, au risque d'une guerre civile, telle que celle qu'on a connu à Hanoukka.
Pour l'instant, la Shoah, puis la question palestinienne nous a dispensé de poser trop fort la question de la tension inévitable entre ces deux positions qui ont chacune leur écueil. Mais un jour viendra où cela deviendra indispensable !
PS pour Emmanuel: Melamed.fr est un super site, mais tes cours sur Hanoukka ne sont pas accessibles aux "non-profs" !
Les Sages ont toujours reconnu la valeur de la victoire militaire sur les grecs. Il faut cesser de faire passer les Sages d'Israël pour de vénérables pacifistes, Sur ce point Rav Kook a raison: l'exil de notre peuple ne doit pas nous faire croire que le judaïsme est pacifique. Notre retrait de la vie politique est la conséquence de l'exil, en faire une valeur en soi me paraît être une fausse route concernant la Torah. Pour s'en convaincre, il suffit de lire le texte d'Al Hanissim. On peut aussi re-lire les lois de 'hanoucca dans le Michné Torah ou encore ce que le Rambam dit dans sa lettre sur l'astrologie:
Première référence : Lois de Hanouca (Michné Torah) Première loi
ils [les Grecs] les opprimèrent, jusqu'à ce que le Dieu de nos pères les pris en pitié, et que les hommes de la maison de ‘Hachmonaïm, les grands prêtres, les tuèrent [les Grecs] et sauvèrent les juifs de leur main. Ils établirent un roi issu des prêtres et la royauté fut de nouveau instituée parmi Israël pour plus de deux cents ans, jusqu'à la destruction du second Temple].
Deuxième référence Lettre sur l'astrologie
« C'est là ce qui perdit notre royaume et notre Temple ; c'est ce qui nous a conduits jusqu'ici, puisque nos pères ont péché et ne sont plus le jour qu'ils trouvèrent bon nombre d'ouvrage sur des matières astologiques... alors ils divaguèrent et ils en furent férus. Il s'imaginèrent que c''était des pensées remarquables et d'une grande utilité; si bien qu'ils négligèrent l'art de la guerre et la conquête du sol pensant qu'elles y pourvoiraient, »
Cependant, il est vrai que la Guemara ne fait pas mention de cette victoire. Or, à mes yeux, si la Guemara ne développe pas ce thème c'est qu'elle préfère s'attarder ce qui fait le noyau dur (l'essence même) de la fête. Comme si, dans l’exil babylonien, cette victoire temporaire avait un goût amer. La victoire ne fut pas définitive. En effet, deux cent plus tard, le Temple fut détruit et l’autonomie juive en Erets Israël fut démantelée. Est-ce donc cela l'aspect fondamentale de la fête qui a amené les Hashmonaim à instituer une fête pour les générations?
Cependant, cela ne veut absolument pas dire que la victoire militaire et l'héroïsme des Maccabim est négligé par les Sages, La célébration de la victoire militaire des Hachmonaïm sur les Grecs fait bien partie de la fête, néanmoins cette victoire ne constitue en aucune façon le noyau dur de ‘‘Hanouca.
PS: Je pense que tu peux te faire passer pour un prof ou sinon je te passerais mes identifiants (tu peux me contatcer sur manubismuth@hotmail.fr)
Bel éclairage et super article!
- D'accord sur le fait que "mourir les armes à la main" ne parait pas très juif, et que cette révolte différait donc des autres que l'on a pu voir dans l'histoire juive
- Difficile il est vrai de sonder les coeurs, puisqu'à la fin de la révolte, certains (majorité ou minorité?) ont fui au travers des égouts pour ne pas faire face à la mort certaine qui leur était promise et choisir finalement la vie à la mort héroïque...
- J'ai enfin toujours du mal avec la qualité attribuée de "héros juif" au sujet de la majorité des déportés dans les camps, qui pour la plupart, subissait simplement la tyrannie nazie, trop bien organisée pour écraser l'humain en eux et le message qu'ils pouvaient porter (fut-il juif ou non)...
a+!!
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